


Lors de la journée mondiale du travail décent tenue ce jeudi 08 septembre 2021, Madame Annie Diouf, secrétaire confédérale chargée du département de l’économie informelle de la Confédération Nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), a tenu à faire comprendre l’importance du secteur informel dans le développement d’une nation.
En effet, elle a d’abord souligné que le
problème du secteur informel repose sur la question de la reconnaissance
juridique et sociale. Sur ce, elle a fait savoir qu’ils sont des travailleurs
qui ne sont pas pris en charge dans les programmes gouvernementaux en matière
de santé, d’éducation et d’habitat. En quelque sorte, les conditions de vie des
travailleurs du secteur informel sont pitoyables. Et pourtant elle fait savoir
que le secteur informel contribue au développement social et économique. Par
contre, « l’État ne leur apporte aucun soutien dans le cadre de la
protection sociale quand bien même que ce secteur est le pilier de l’économie
nationale, » dira-t-elle. « Les travailleurs du secteur créent des
richesses, mais ils ne bénéficient pas de ces richesses, » regrettera la
syndicaliste.
Pour elle, ils ont besoin d’un minimum de garantie sociale, c’est-à-dire avoir une protection sanitaire, avoir une sécurité sociale et de leurs biens et faire partie des programmes de logements sociaux afin de disposer d’un toit.
Madame Annie Diouf de mentionner que l’une des
priorités des travailleurs informels est de prendre en compte cette frange dans
les programmes d’habitat social.
Par rapport aux perspectives, elle fait savoir que le gouvernement doit les prendre en charge dans leur politique inclusive de protection sociale des travailleurs de l’économie informelle. Par ailleurs, elle précise qu’ils ont toujours entendu l’extension de la politique de protection sociale aux travailleurs informels, mais ils n’en bénéficient toujours pas…