La CSI et la Confédération européenne des syndicats appellent la Commission européenne à se pencher sur les inquiétudes suscitées par les violations de la liberté d’association au Kazakhstan au cours de la réunion du Conseil de coopération UE-Kazakhstan qui se tient le 26 février. Une lettre des deux organisations, adressée à Federica Mogherini, la haute représentante de la Commission européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, décrit le non-respect des recommandations de l’OIT par le gouvernement kazakh, les poursuites judiciaires sans fondement contre les responsables syndicaux, la radiation de la centrale syndicale indépendante CITUK et le harcèlement des représentants syndicaux.
La secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow a déclaré que à les autorités kazakhes agissent au mépris de la Constitution du pays et de ses obligations juridiques internationales de respect des droits syndicaux des travailleurs. Le Kazakhstan figure parmi les dix pays qui violent le plus les droits des travailleurs dans le monde et nous appelons l’UE à inscrire
cette question au centre de ses discussions avec le gouvernement.
Luca Visentini, secrétaire général de la CES, a déclaré que à le Conseil de coopération UE-Kazakhstan se doit de discuter des droits des travailleurs au Kazakhstan. Je suis conscient que la haute représentante de l’UE, Mme Mogherini, a déjà soulevé ces questions avec le Kazakhstan dans le passé, mais elle doit malheureusement le faire à nouveau.